Ces derniers jours j’ai fait preuve d’une grande conscience écologique, puisque je me suis cousue une (jolie) blouse dans une ancienne taie de traversin. Taie que j’ai préalablement teinte dans un bain infusé à la peau d’avocats.

Cette blouse fait donc écho à l’encyclique Laudato Si, texte du pape François sur la sauvegarde de la planète 🙂 Un écrit très beau qui porte à réfléchir en profondeur sur l’avenir des différents éco-systèmes. Mais je ne suis pas là pour en parler. Alors je vous invite à aller lire ce petit recueil, puis à vous plonger dans la lecture (passionnante) de mon article.

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Je me suis donc servie d’une taie de traversin que ma grand-mère m’avait donnée … et qui dormait dans un placard (une taie de traversin qui dort, mouhaha … que je suis pas drôle).
Bref, elle ne servait à rien ET commençait à être piquée de petites tâches jaunâtres, aussi moches que persistantes.
J’ai donc décidé de la teindre.
Je me suis inspirée des conseils de Cécile pour réaliser ma première teinture végétale. (allez voir son compte instagram qui regorge de cousettes toutes plus jolies les une que les autres)

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Pour obtenir une belle teinture végétale, j’ai donc :

1- lavé la peau et le noyau de deux avocats ;
2- mis 10 litres d’eau à bouillir ;
3- laissé bouillir les peaux et les noyaux pendant 1h30 ;
4- retiré les peaux et les noyaux ;
5- mis la taie de traversin à infuser pendant 1h30 à feu doux.

Et c’est comme ça que je me suis retrouvée à boire des bières en mangeant du guacamole (guacamole maison évidemment … #LaudatoSi).

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J’ai ensuite invoqué la déesse de la couture pour que toutes les pièces du patron Eugénie tiennent dans la taie de traversin.
Ladite déesse (qui n’existe pas) a exaucé mon voeu.

Comme ce patron est trop fastoche
(ô toi, jeune couturière qui ne sait plus quoi faire après toutes ces semaines de confinement, dépoussière donc ta machine à coudre, prends ton patron Eugénie et lance-toi les yeux fermés … tu vas kiffer !).
Je disais donc que ce patron est très facile à coudre.
Du coup, je n’ai pas pu m’empêcher d’y apporter mon grain de sel … et c’est là que tout a basculé de façon irréversible et dramatique vers le festonnage de l’encolure.

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Si tu veux pimper ta blouse Eugénie en y ajoutant des festons, c’est très simple. Il te suffit de :

1- Couper les deux devants comme sur ma photo :

2- Entre l’étape 5 et l’étape 6 du patron Eugénie, insérer une étape « 5 bis » qui consiste à assembler les festons selon un pas à pas que vous retrouverez en cliquant ici.
3- Insérer ensuite une étape « 5 ter » pour finaliser l’encolure du dos en posant le biais d’encolure de façon très simple, comme on peut le voir sur les photos qui suivent :

4- Vous pouvez ensuite reprendre sereinement l’étape 6 du patron (et sauter les étapes 7 et 8 qui portent sur le biais d’encolure).

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Ma blouse comporte aussi une petite dentelle qui s’appelle un jour échelle. Ce petit détail me plait beaucoup.
Pour obtenir du jour échelle, il existe plusieurs options :
on peut le broder à la main.
On peut aussi le coudre plus simplement grâce à un ruban pré-brodé.
Mais la solution élue « meilleur plan de flemmardise de l’année » consiste à le récupérer dans une taie de traversin !

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Si mes idées farfelues t’ont plu, laisse moi un petit commentaire et, surtout, jette-toi sur ta taie de traversin 🙂